mercredi 6 juin 2012

Un point sur la route


Au détour d’une course effrénée qui dure depuis quelques mois, posé devant l’écran (car depuis quelques années l’écrit se pratique plutôt sans encre), je me remémore les dernières choses écoutées attentivement et qui ont pu me toucher.
Car l’idée de départ de ce blog d’amateur est de ne parler que ce qui nous plaît le plus : de l’emphase, pas de demi-teinte ; des coups de foudre, pas de critiques acerbes. Nous avons décidé de ne pas perdre notre temps à descendre, mais à valoriser des artistes innovants, des efforts inédits, des chemins de traverses. Juste pour pousser les lecteurs potentiels - et finalement vous en êtes quelques un(e)s- à être curieux et écouter plus, et non pas à vous détourner d’une fade production aux mornes compositions.
Un grain de sable dans le champ de communication bien huilé qui irradie le secteur artistique de ses points de vues coordonnés par une économie de marché. Encore. Comme partout.
Voilà, un peu comme si vous aviez la possibilité de réfléchir à ce que vous pouviez emporter avec vous sur une île préservée des ânonnements mièvres de directions artistiques acculturées.
Car si le paysage artistique actuel est submergé d’inutilités, le monde de la critique sur support papier (que l’on appellera champ de manœuvre) et audiovisuel (que l’on va baptiser Toto) se fondent en banalités convenues, articles entendus, pour ne pas dire payés par les maisons de disques. L’environnement musical est véritablement un supermarché où l’on tente de vendre au plus grand monde le même produit avec des emballages variés, sur lequel bien entendu sont apposées les étiquettes « vu à la radio », « entendu à la TV ».

Heureusement encore, la popularisation de l’informatique, et l’avènement des blogs ont permis de prolonger la vie de la presse indé que l’on appelait du temps de la photocopieuse des copains, le Fanzine. Je pose un « z » majuscule tant on peut trouver de contenus de qualité dans ce fourmillement d’écrits qui s’est développé dans la foulée du mouvement Punk. Le « D.I.Y. » a construit des réseaux de diffusion pour ce soutien indéfectible et ultra pertinent aux nouvelles cultures : parce que tout simplement ce ne sont pas quelques travailleurs géocentrés, mais des fans laborieux qui écrivent pour les fans de ce qu’ils aiment et connaissent le mieux.
Ces fanzines servent bien aujourd’hui quand on cherche des archives sur des mouvements artistiques postérieurs au milieu des années 70. Et pour simplement découvrir ce qui se fait aujourd’hui. Je vous réinvite donc à découvrir notre page de liens qui vous conduira sur des sites à lire, avec plein de belles choses à écouter.
Et ce point sur la route, juste pour éviter de vous dire, que ce que j’ai écouté ces dernières semaines ne m’a pas beaucoup plu : je ne vous citerai donc pas tout ça, vous avez déjà plein –trop- de noms en tête.
Et écoutez donc la webradio « Cannibal Caniche » à la programmation offensive. Y’a bon !
A bientôt

L’Autre

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